Blanc suspendu pour un match

L'Instance de contrôle et de discipline de l'UEFA a suspendu l'entraîneur du Paris Saint-Germain Laurent Blanc pour un match de compétition UEFA. La sanction fait suite à une conduite inappropriée de l'entraîneur ayant occasionné un retard (Article 11(2g) du règlement disciplinaire de l'UEFA) au coup d'envoi du match du Groupe C de l'UEFA Champions League, contre le SL Benfica, à Lisbonne, le 10 décembre.

L'Instance de contrôle et de discipline de l'UEFA n'a pas infligé de sanction grave après la première infraction. Elle a choisi de procéder par étapes. Par conséquent, le club et l'entraîneur ont été :

• avertis après le constat de la première infraction ;
• punis d'une amende et d'une suspension d'un match avec sursis pour la deuxième infraction – cette sanction contre l'entraîneur étant assortie d'une période probatoire de deux ans ;
• punis d'une amende et d'une suspension d'un match pour la troisième infraction (fin du sursis).

Sachant que l'entraîneur et le club étaient responsables pour la troisième fois d'un retard dans le coup d'envoi pendant la phase de groupes 2013/14 de l'UEFA Champions League, l'Instance de contrôle et de discipline de l'UEFA fait appliquer la sanction donnée avec sursis à Laurent Blanc le 11 décembre.

En conséquence, l'entraîneur de Paris sera suspendu pour les 8es de finale aller de l'UEFA Champions League contre le Bayer 04 Leverkusen, en Allemagne le 18 février. Cela signifie que Blanc ne pourra suivre le match que des tribunes ; il ne sera pas admis dans le vestiaire, le tunnel ou la zone technique avant ou pendant le match. Il ne pourra pas communiquer directement ou indirectement avec ses joueurs et/ou son staff technique pendant le match (Article 62(1) DR).

En plus de la suspension, l'Instance de contrôle et de discipline inflige également à Paris une amende de 10 000 € pour cette infraction.
La première violation du règlement pour un retard occasionné dans le coup d'envoi a été sanctionnée d'un avertissement contre le club et l'entraîneur (Paris - Benfica, le 2 octobre) ; le deuxième d'une amende et d'un match de suspension avec sursis pour l'entraîneur (Paris - Olympiacos FC, le 27 novembre).

La décision ci-dessus peut faire l'objet d'un appel (Article 54 DR).