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Dynamo et Barça misent sur le mental

Les FC Barcelona et FC Dynamo s'affrontent en finale de la Coupe de futsal de l'UEFA 2013/14 samedi à Bakou. Présentation.

Les deux entraîneurs, Faustino Pérez (Dynamo) et Marc Carmona (Barça), en compagnie de la Coupe de futsal de l'UEFA
Les deux entraîneurs, Faustino Pérez (Dynamo) et Marc Carmona (Barça), en compagnie de la Coupe de futsal de l'UEFA ©Sportsfile

Il y a deux ans, le FC Barcelona battait le FC Dynamo 3-1 en finale de Coupe de futsal de l'UEFA. Un résultat qui n'aura aucune importance lors de la finale à Bakou selon leurs entraîneurs respectifs, Marc Carmona et Tino Pérez.

S'adressant aux médias avant la rencontre de samedi au complexe olympique Sarhadchi de Bakou, Carmona et Pérez ont tous deux exprimé leur désir d'écrire l'histoire plutôt que de la revisiter. "Nous ne penserons pas du tout à la finale de 2012. Ce qu'il s'est passé n'a aucune importance, même si les effectifs n'ont pas beaucoup changé. Nous sommes tout simplement très heureux de disputer une nouvelle finale", déclare l'entraîneur de Barcelone.

"Le Dynamo est une superbe équipe dirigée par un très bon coach, c'est le club qui compte le plus d'apparitions en phase finale. Nous nous attendons à une rencontre difficile, ça sera du 50-50", poursuit le technicien de 49 ans, sur le banc catalan pour une troisième phase finale de rang et deuxième finale.

En effet, les Russes font partie du dernier carré pour la sixième fois de leur histoire, un record. Leur victoire en Coupe de futsal de l'UEFA en 2007 arrivait après deux finales perdues de rang ; si l'histoire venait à se répéter, le Dynamo serait sacré champion dans la capitale azérie. Mais le club est-il parvenu à exorciser les démons des finales passées ? Pérez, deux fois champion d'Europe en tant qu'entraîneur avec Playas de Castellón FS, en est persuadé.

"Nous vivons dans le présent, cette finale n'a rien à voir avec les autres", explique le coach fêtant son 45e anniversaire. "Cela ne devrait pas affecter notre mentalité. Je préfère ne pas me retourner sur les échecs." En charge depuis 2010, l'Espagnol pense que la force de caractère fera une nouvelle fois la différence, comme en demi-finales où le Dynamo éliminait les tenants du Kairat Almaty 2-1 au bout du suspens avant que le Barça ne domine les hôtes de l'Araz Naxçivan aux tirs au but.

"Nous méritons tous deux d'être en finale après avoir vécu des moments difficiles", affirmait Pérez, privé de Sergei Sergeev, blessé au genou. "Ce n'est pas l'aspect tactique ou technique qui a fait la différence hier. Tout était une question de mental. Quand vous ne pouvez pas vous exprimer comme prévu sur le terrain, vous devez trouver une solution de secours. Il faut avoir la force de caractère nécessaire pour renverser ces situations. Le plus important est de répondre présent quand il le faut."

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