L'espoir est dans la jeunesse suédoise

Les barrages se suivent sans se ressembler pour la Suède. À la désillusion de 2013 succédait l'euphorie de 2014 chez les moins de 21 ans et le succès à rebondissements contre la France, un déclic qui allait mener ce groupe jusqu'au titre continental conquis en juin. Le sélectionneur des A Erik Hamrén aurait donc tort de ne pas faire confiance aux jeunes pour les barrages qui se préparent.

"J'aborde ce barrage avec un état d'esprit positif", a déclaré Oscar Lewicki, qui est justement à l'un de ces jeunes joueurs ayant remporté le titre avec les Espoirs. Le milieu de terrain de Malmö avait été buteur contre la France dans ce barrage d'anthologie remporté 4-3 sur l'ensemble des deux matches. "Les matches de ce style, je les aime", a déclaré le joueur de 23 ans à UEFA.com. "J'ai maintenant une bonne expérience des barrages avec les moins de 21 ans et j'ai aussi de l'expérience accumulée en Champions League."

Dans le groupe actuel de Hamrén figurent cinq joueurs venus des moins de 21 ans qui ont été sacrés au mois de juin en République tchèque. Lundi soir, lors de la victoire 2-0 contre la Moldavie, Lewicki et John Guidetti ont joué les 90 minutes. Abdulrahman Khalili, Filip Helander Isaac et Kiese Thelin, autre double buteur lors du barrage contre la France, sont également présents.

Ces jeunes apportent de l'enthousiasme qui fait en partie oublier l'échec face au Portugal lors du dernier barrage suédois. Cette douloureuse expérience, Mikael Antonsson l'a vécue et il est décidé à faire mieux cette fois. "Nous avions bien commencé lors du match extérieur, mais nous n'avons pas pu tenir la distance à domicile", se souvient-il. "Cependant, ma préférence va toujours un match aller à l'extérieur."

Lorsqu'UEFA.com lui demande si la défaite d'il y a deux ans constitue une motivation particulière, le défenseur de Copenhague, 34 ans, n'hésite pas longtemps avant de répondre : "Bien sûr. En particulier à mon âge. J'ai peu de chances de jouer encore un grand tournoi. Il faut vraiment qu'on se qualifie cette fois."

Trente-quatre ans, c'est également l'âge de l'icône de cette équipe, Zlatan Ibrahimović, qui se positionne plus que jamais en leader pour peut-être disputer l'un de ses derniers grands tournois. "Nous voulons jouer l'EURO, je veux jouer l'EURO. Ce barrage va être difficile, mais nous sommes ici pour nous battre. Nous allons disputer deux finales", affirme l'attaquant du Paris Saint-Germain qui vit à Paris depuis 2012 et qui espère prolonger le bail jusqu'au mois de juillet, au moins.