UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

L'Ukraine de Yakovenko prête au défi espagnol

Pavlo Yakovenko espère que l'Ukraine saura tirer parti de la situation pour s'imposer face à l'Espagne de Luis Milla, bien lancée dans ce Groupe B.

L'Ukraine de Yakovenko prête au défi espagnol
L'Ukraine de Yakovenko prête au défi espagnol ©Pavel Kubanov/FFU

Le sélectionneur ukrainien Pavlo Yakovenko espère que l'atmosphère à Herning aidera son équipe à se qualifier pour les demi-finales. Il faudra pour cela battre l'Espagne.

Yakovenko ne se fait pas d'illusions sur l'ampleur de la tâche qui l'attend dimanche. Avec un seul point en deux rencontres, seule la victoire contre l'Espagne pourrait permettre aux Ukrainiens d'espérer continuer dans la compétition. Mais après une lutte de haut vol contre l'Angleterre mercredi, le technicien assure que ses joueurs sont prêts.

"On est dans une situation où la victoire est impérative", estime Yakovenko. "On s'occupe de notre préparation comme d'habitude et on a étudié nos adversaires. Trois jours, c'est largement assez pour récupérer, pour être frais et repartir à la bataille. Ils se sentent bien, ils sont en forme et il n'y a pas de nervosité. Personne n'a peur de nos adversaires. On analyse leurs forces et faiblesses. Ils jouent à l'espagnole, ils ne varient pas leur jeu, et on cherche comment le contrer."

Malgré un historique rassurant contre l'Espagne dans cette catégorie (1V, 1N, 1D), l'Ukraine a réalisé jusque-là un parcours décevant, avec une défaite 2-1 contre la République tchèque et le nul 0-0 contre les Anglais. Mais l'ancien milieu de terrain du FC Metalist Kharkiv et du FC Dynamo Kyiv insiste sur la forme de ses joueurs.

"Je ne dirais pas qu'on a une attaque stérile", dit-il. "On a seulement pêché dans la finition de notre jeu collectif. On a l'intention de montrer tout notre potentiel dès le début et de marquer rapidement des points."

Il compte pour cela sur le soutien sans faille dont bénéficie son équipe : "L'atmosphère dans le stade était très agréable, c'était comme jouer à domicile. Même si je ne suis pas sur la pelouse moi-même, je vois que ça leur donne confiance. C'était le cas au dernier match et j'espère que ce sera pareil contre l'Espagne."

Côté espagnol, Luis Milla vise la continuité. Après une victoire 2-0 contre les Tchèques et un nul 1-1 contre l'Angleterre, son équipe occupe la première place du Groupe et n'aura besoin que d'un point pour atteindre le dernier carré. "Depuis le premier jour, on a gardé la même base. Contre la République tchèque, j'ai fait entrer Iker Muniain parce qu'on manquait un peu de profondeur, et j'accorde une grande importance au jeu sans la balle, mais si ça marche, ça ne sert à rien de changer des choses."

"Ce n'est pas grave si je n'utilise que 14 ou 15 joueurs. On sait ce qu'on doit faire pour avoir des résultats. Tout le groupe est concentré sur nos objectifs et avance main dans la main. Dans l'immédiat, je ne veux pas changer l'équipe. Je ferais probablement quelques changements en demi-finale."

La confiance de Milla se base aussi sur le fait que l'Espagne pourrait se permettre de perdre par trois buts si l'autre match ne désigne pas de vainqueur, mais le sélectionneur reste sur ses gardes. "L'Ukraine nous connaît, et on les connaît. Ils font très bien circuler le ballon et essayeront de nous fatiguer. Avec Yaroslav Rakitskiy, ils ont quelqu'un capable de remonter la balle et ils ont de la qualité devant. Ils ont tout notre respect."

Sélectionné pour vous